Mathis le Peintre (cf mon billet) en novembre 2010, Alceste (cf mon billet) en septembre de cette année et Aïda en ce moment: ces 3 œuvres ont en commun d’avoir été mises en scène à l’Opéra de Paris par Olivier Py.
Il en ressort les leitmotivs suivants:
– les soldats vert de gris, les souterrains avec des cadavres
– les escaliers, les plans sur 3 horizontales: ici Aïda, Radamès et Amneris, dans Alceste la mort, Alceste et le roi
– Mettre les acteurs entre 2 colonnes
– l’usage du noir du blanc et de l’or
– Les messages politiques sur des pancartes dans Aïda, sur un tableau dans Alceste
– Les laveurs de carreaux
– Le cote blasphématoire qui pouvait se comprendre dans Mathis mais moins ici.
La croix est au centre de la mise en scène dans Mathis car c’est une reprise du Retable d’Issenheim (1512-1516). C’est moins compréhensible das Aïda: que vient faire le Ku Klux Klan dans ce procès? Par ailleurs la messe est dite au sens propre lorsque Radamnès est condamné.
Une grande déception ce soir car la mise en scène frôlait à plusieurs reprises le mauvais goût…
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