Alors que le temps fait grise mine et qu’à Paris l’été semble déjà loin, Les étés de la danse entament leur seconde partie ce jeudi.
J’avais déjà parlé de cette manifestation sur ce blog, dont j’avais vu deux spectacles en juillet.
J’avoue que j’attends la venue de Mikhail Baryshnikov avec une réelle impatience de groupie, osons le mot.
Mais qui est donc Micha – pour reprendre à la fois le surnom russe de ce danseur et la façon dont l’appelait lors de mon séjour new yorkais une New Yorkaise en charge d’une agence de communication travaillant notamment avec les compagnies de danse? Un des plus grands danseurs du XX°s encore vivant….
Micha a un parcours qui pourrait ressembler à celui de Noureev, en moins tapageur.
Comme lui, il est d’origine russe, quoique letton et non Tatar comme Noureev (1938 -1993). Né en 1948, Micha rentre au Kirov en 1967, comme Noureev l’avait fait en 1959. Ils passent tous les deux à l’Ouest, mais d’une façon moins médiatique pour Micha. Star de l’American ballet theatre à New York (1974-1979), le danseur se fait aussi acteur de 1977 à 1985 et photographe. Il fonde en 2000 le White Oak Dance Project qui permet de faire connaître les chorégraphes contemporains.
Cet éclectisme se retrouve dans le programme d’In Paris, adapté du roman A Paris d’Ivan Bounine (1870 – 1953). Un mélange de théâtre, de danse, de musique et de vidéo pour narrer l’amour de deux émigrés russes à Paris dans les années 1930. L’homme est un ancien général de l’Armée blanche russe, la femme une jeune femme beaucoup plus jeune.
Je découvre votre blog, Anne-Laure, et je me régale …
A propos de Micha : un autre point commun avec Rudolf, tous deux ont été formés par Alexandre Pouchkine, le professeur adoré de Rudolf… Un autre : tous deux ont demandé l’asile politique à l’Ouest.
Bravo pour ce panorama culturel auquel vous nous invitez.
Hélène
Merci pour ce commentaire qui fait chaud au coeur! Je ne savais pas que Micha et Rudolf avaient eu le même professeur.