Madeleine de Proust : viennoiseries au pavot

Qui n’a pas traîné ses guêtres en Europe centrale ou quiconque n’a de lien avec cette partie du monde peut-il comprendre le bonheur de manger une viennoiserie au pavot dans la rue des Rosiers à Paris?

Chacun d’entre nous a sa madeleine de Proust…

D’ailleurs je n’ai jamais compris pourquoi on parlait de la madeleine de Proust, et non d’autres instants de réminiscence de la Recherche, comme par exemple lorsque le narrateur bute sur un pavé sous le soleil italien ou lorsque, revenant à Balbec, il prend une serviette de bain et se rappelle l’odeur d’autres serviettes fraîchement lavées dans son enfance… Pour l’avoir vécu quelque part en Afrique, je dirai une odeur de pain d’épices…

Mais revenons à nos moutons, en l’occurrence un Strudel au pavot.

On a toujours peur quand on goûte à quelque chose qui nous a particulièrement marqués, d’être déçus, de se dire qu’on aurait mieux fait de garder ce souvenir au fond de la tête, tel un réconfort les jours de vaches maigres, ou de cantine ; )

Et bien là, non. La pâte aux raisins était délicieuse et le pavot… hummm… Comme il se doit, ni trop sec, ni trop écoeurant… Un vrai régal!!

Me reviennent alors à l’esprit les neiges autrichiennes, la chaleur des boulangeries et des Konditorei, la douceur de sentir une tasse de chocolat bien chaud entre ses mains lorsqu’il fait -15°c dehors… mais également le soleil de Graz en octobre, les couleurs de Prague en mai…

Une véritable nostalgie, qui permet toutefois d’aller de l’avant et donne envie de voyager encore et toujours…

Une réflexion sur “Madeleine de Proust : viennoiseries au pavot

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