Claude Monet au Grand Palais : une redécouverte…

Une fois n’est pas coutume, je vais parler d’une exposition avant ses derniers jours ; )

Premier conseil d’ami : même si vous êtes quelqu’un de très cultivé, allez-y avec un minimum de bagage culturel car point de tableau récapitulatif à l’entrée. On rentre dans le vif immédiatement. 

Deuxième conseil : évitez le vendredi soir et le week-end. On n’arrive pas à voir les premières salles (sauf si on vous laisse rentrer avec des échasses, mais ça c’est pas gagné).

Troisième conseil : surtout prenez votre temps! L’exposition est grande, comme toutes celles du Grand Palais, et très riche. Il faudrait pouvoir « se rincer l’oeil ».

J’ai mon petit horaire préféré, surtout en automne-hiver, depuis les 10 ans –  le début de mes études – que je fréquente les Galeries du Grand Palais. Mais je n’en dirai rien….

Rentrons maintenant dans le vif du sujet.  Comme toutes les expositions qui se veulent grand public – sans sens péjoratif (je suis contre une culture réservée à une « élite »),  on retrouvera les grands tableaux de Monet  : les meules, les nymphéas, la cathédrale de Rouen…. Que l’on revoie d’ailleurs avec un certain plaisir. 

On y découvre également d’autres oeuvres plus intimistes : La mort de Camille (glaçant de justesse), des natures mortes (je préfère celles de Chardin), des marines… 

Le parti pris du conservateur ne semble pas évident, contrairement à une autre exposition s’étant tenue en septembre à paris: Monet aux origines de l’abstraction au musée Marmottant-Monet, où la filiation entre les dernières toiles de Monet, notamment les derniers Nymphéas,  et les artistes américains des années 1950 constitue le fil conducteur de l’exposition.

On est surpris par certains tableaux, comme celui mis en illustration. On avait oublié cette partie assez classique de Monet, loin de l’impressionnisme triomphant.

On reste un peu sur sa faim toutefois : l’expo est magnifique, mais le fil conducteur peu apparent. Car contrairement à ce que veulent nous faire croire les RH en nous mettant dans des cases professionnelles, une vie humaine n’est pas linéaire. Elle est pleine de richesses, de questionnements, de remises en cause, de retours vers un classicisme à l’automne de sa vie.

Cette exposition le démontre bien.

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