Ca y est! Il aura suffi de quelques promotions sur Air France pour fêter les 5 ans de Flying Blue, son programme de fidélité, pour que les envies de voyages en Afrique qui me trottaient dans la tête, refassent surface…
Afrique quand tu nous tiens!!
Ayant passé une partie de mon enfance et de mon adolescence en Afrique de l’Ouest, je reste marquée par certaines images :
– les baobabs sur la route de Cap Skirring (Sénégal),
– les bolons (ou bras de rivière) que l’on prenait en pirogue
– la beauté des plages du Ghana et du Sénégal et la splendeur des couchers de soleil, miroitement de rouge et d’orange sur la mer
– le périple pour traverser la Gambie quand on partait de Ziguinchor pour aller à Dakar et ce fameux bac, chargé de voitures, de personnes, de moutons, de paquets… Tellement plein à craquer qu’on se demandait s’il arriverait au bout de son voyage (question de mes parents, plus que de moi-même, j’étais trop petite)
Bref, l’Afrique je l’ai dans la peau, malgré mes origines européennes…
J’ai mis du temps à y retourner, 10 longues années au total.
Et voilà qu’en août 2009, j’étais repartie, en Afrique du Sud cette fois, un rêve d’enfant.
J’avais envie d’aller au-delà des préjugés, de la violence dont ce pays est la proie quotidienne…
Une fois ur place, je me suis rendue compte à quel point je m’étais occidentalisée, à quel point j’étais redevenue une « toubab ».
Quelques réflexions me viennent à l’esprit:
– nous sommes présomptueux de vouloir tout comprendre en quelques semaines d’un pays qui s’est fait dans la violence pendant des siècles. Ca vaut d’ailleurs pour n’importe quel pays
– C’est un pays splendide! Je recommande absolument!

– une très belle leçon d’histoire, qu’il s’agisse de Franschhoeck – où sont arrivés les huguenots français après la révocation de l’édit de Nantes, du Cap fondé en 1652, ou des monuments commémorant la lutte contre l’Apartheid…

– une Afrique très urbanisée et encore rurale par endroits, un peu comme à Abidjan avec ses fameux embouteillages des ponts Charles de Gaulle et Houphouët Boigny, rien à voir avec la Zambie, où le voyage se terminait. La différence de PIB par tête était flagrante…
