Parsifal : une quête inaboutie

Première vendredi 12 novembre à Garnier de Parsifal, ballet de J. Neumeier. Le Parsifal de Wagner n’est repris que partiellement pour la musique (enregistrée). Une chorégraphie résolument moderne, tant dans les gestes (pieds flexes, mouvements parfois disgracieux) que dans les costumes. Succession de tableaux symbolisant la quête sans chercher une adhésion du spectateur.

© Holder Badekow

Pourquoi Parsifal est-il affublé par moment d’un chapeau pointu et passe-t-il sur sa trottinette? Que symbolise cette danse chatoyante aux allures de sabbat?

Forte présence du chiffre trois également, et de ses multiples : 9 danseurs apparaissent régulièrement, la troupe en compte 42 + Parsifal. Alors que la troupe est en fait fortement féminine, ce ne sont que les hommes qui sont mis en valeur, donnant l’idée d’une quête également tournée vers l’identité sexuelle.

Heureusement, quelques très beaux duos, en clair obscur, font oublier momentanément cette quête inaboutie.

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