Gallen-Kallela, mythes et nature: la Finlande vous donne rendez-vous au musée Jacquemart-André

Jusqu’au 25 juillet, le musée Jacquemart-André vous donne rendez-vous avec la Finlande, avec le peintre Akseli Gallen-Kallela (1865-1931), alors que le Petit Palais célèbre également ce pays avec Albert Edelfelt (1854 -1905) qui fut le mentor de celui-ci.

À travers près de soixante-dix œuvres issues de collections publiques et privées l’exposition Gallen-Kallela, mythes et nature a, je trouve, le mérite de conjuguer deux pans de la peinture nordique: celle – attendue – des grands paysages et celle des légendes.

Akseli Gallen-Kallela (1865-1931), Lac Keitele, 1905, Huile sur toile , 53 x 66 cm
Inv. NG6574, The National Gallery, Londres, © Copyright The National Gallery, London
2021

Formé à Helsinki, puis à Paris au sein de l’académie Julian et de l’atelier Cormon, dont l’influence est perceptible dans ses scènes de genre au goût naturaliste mettant à l’honneur le peuple finlandais, Gallen-Kallela se tourne ensuite vers la nature de son pays et commence en 1892 un travail plus introspectif. Se détournant de la modernité urbaine, Gallen-Kallela a développé son œuvre dans une nature sauvage de forêts et de nombreux lacs, dont toute présence humaine est absente. Ces paysages semblent en outre habités de forces mythologiques sacrées. La construction, dans les bois, d’une maison-atelier en 1894, correspond à son souhait de communier avec la nature, avant de s’apercevoir qu’elle l’isole aussi des manifestations artistiques.

On retrouve également dans l’œuvre de Gallen-Kallela un certain goût pour l’ésotérisme qui m’a fait penser à Mucha. Le tableau de l’orante, Ad Astra, cette jeune fille nue aux cheveux roux portant les stigmates du Christ dans le cosmos semble venir d’un autre monde et renvoie davantage au panthéisme qu’au protestantisme finlandais.

Akseli Gallen-Kallela (1865-1931), Ad Astra, 1907, Huile sur toile, cadre avec volets en bois doré , 76,5 x 85 cm, Inv. G-2011-50, Villa Gyllenberg, Fondation Signe et Ane Gyllenberg,
Helsinki

Dans le tableau La tanière du lynx, l’un de mes préférés, on retrouve la dichotomie présence / absence, l’animal étant suggéré par la trace de ses pattes alors que dans les dernières salles pointe une critique de l’industrie du papier qui fit la fortune de la Finlande mais détruisit la nature tandi que la débâcje de la neige nous montre un paysage en apparence vide mais habité par des esprits.

Anne-Laure FAUBERT

Vuokatti: collection particulière 

Critique écologique: papeterie fait la fortune de Finlande mais détruit la nature (or vert en Finlande)

Thème de l’île revient avec la débâcle (neige fond) ; paysage vide mais habité par mythe finlandais 

Croyait en quelque chose d’invisible

Discours nationaliste est en train d’être retravaillé en histoire de l’art. Propos nationaliste l’enferme alors qu’européen 

Finlandais ont clairement cherché à définir leur identité 

11h: château de maisons Laffitte vernissage

 Si des œuvres de Gallen-Kalella avaient déjà été présentées lors d’expositions thématiques, centrées sur l’art finlandais ou l’art nordique, c’est la grande rétrospective que lui a consacrée le musée d’Orsay en 2012 qui a permis au public parisien de découvrir l’ensemble de sa carrière.

L’exposition du musée Jacquemart-André se propose d’étudier de manière plus approfondie la question de la relation de l’artiste à la nature, qui évolue au cours sa carrière. Ethnographique à ses débuts, elle se nourrit de la pensée ésotérique dans les années 1895 pour acquérir une amplitude inégalée au tournant du XXe siècle. Cette mutation s’accompagne d’un changement de style qui du naturalisme évolue vers le symbolisme.

Cadre de Svastika peint fin XIXe

Veut inviter un ordre (comme dorien, corinthien…)

Veut apprendre la gravure et le vitrail 

En Angleterre est en contact avec les préraphaélites 

Système des séries 

A trouvé sa place dans trop déranger la nature. Seuls quelques arbres coupés pour réaliser sa maison

La construction de sa maison-atelier Kalela en 1894, loin des villes et de la modernité, occupe une place centrale dans la définition tant artistique que conceptuelle du rôle de l’artiste dans la nature. Au sein d’un microcosme tourné tant vers l’extérieur que l’intérieur, Gallen-Kallela a tenté de concrétiser un idéal artistique qui s’exprime aussi fortement dans son 

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