Ce mardi 5 juillet 2016 il y avait foule pour admirer l’exposition Miroir du désir, estampes japonaises représentant la femme, ainsi que la nouvelle présentation des salles Japon et Corée, dans le prolongement des salles Chine, ré-ouvertes en décembre 2015.
La médiation repensée met en évidence les salles dédiées aux grands donateurs, mécènes, diplomates et explorateurs, tout en soulignant les grands domaines et techniques des arts décoratifs, intégrant aussi l’art le plus contemporain. Elles répondent à une meilleure mise en valeur de l’espace autour d’un principe d’unité thématique ainsi qu’une plus grande clarté dans la présentation chronologique.
Cette soirée était agrémentée de chants et musique sacrés (dont la vidéo n’est malheureusement pas passée en téléchargement sur mon blog) de toute beauté.
A titre personnel, je suis tombée en admiration devant des peignes japonais, longuement contemplés, l’armure du Samourai, le mobilier, les masques du théâtre Nô (du 14ème au 16ème siècle) et les porcelaines.
Le dialogue entre art classique et contemporain va de soi et ne choque si l’oeil ni l’esprit.
Pour agrémenter cette soirée privée, un concert reprenant musique et chants sacrés, m’a ravie l’âme…
Je n’ai jamais caché mon amour pour ce musée dont je parlais dès la création de mon blog en 2010 avec mon article Bouddha chez Apollon et en 2012 avec Teatime à Guimet.
Merci pour ces moments apaisants et intellectuellement très forts. Il faut un grand effort pour appréhender ces cultures…