Le Corsaire de l’English National ballet: Lord Byron revisité…

Le jeudi 23 juin, au Palais Garnier, les amateurs de danse classique pouvaient revoir Le Corsaire, ballet de Marius Petipa et Constantin Sergeyev remonté par Anne-Marie Holmes en 1997.

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Prestigieuse compagnie londonienne fondée en 1950, par d’anciens danseurs des Ballets Russes, l’English National Ballet était pour la première fois invité à danser à l’Opéra de Paris. Le Corsaire, créé en 1856 à Paris dans la chorégraphie de Joseph Mazilier fut introduite en Russie par Jules Perrot, avant d’être reprise en 1899 par Marius Petipa pour en faire un grand ballet spectaculaire et haut en couleur. L’argument, inspiré d’un poème de Lord Byron, situe l’action dans l’ancienne ville turque d’Andrinople.

Si les costumes flamboyants et les morceaux de bravoure masculins ont ravi ma jeune twin connection qui faisait ses premiers pas à Garnier (après Giselle pour la demoiselle) ce ballet m’a laissée perplexe…

Tout d’abord car on n’y comprend pas grand chose: un corsaire (Conrad) est amoureux d’une jeune femme (Médora) mais pourquoi le marchand d’esclave (le magnifique artiste invité Brooklyn Mack) cherche-t-il à la retenir? Est-elle libre ou esclave? Pourquoi le Pacha est-il si ridicule et donc facile faire valoir pour le beau Conrad?

Côté danse, on retrouve de très beaux passages – magnifique pas de deux romantique de l’acte II – morceaux de bravoure (pirouettes notamment) de l’esclave Ali (Cesar Corrales) mais il manquait dans l’ensemble un je ne sais quoi pour être inoubliable…Et l’un des meilleurs danseurs, Brooklyn Mack, venait des Etats-Unis…

Vivement les étés de la danse…

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