Créée en 1997 pour l’Opéra de Bastille et notamment les étoiles Marie-Claude Pietragalla et Kader Belarbi, Signes est à l’origine l’idée d’un peintre, Olivier Debré, qui cherchait à représenter par la danse le sourire de la Joconde… Le sourire ou le premier des signes… Celui d’un enfant, d’une amitié qui se dessine…
Ce ballet se décompose en 7 tableaux, tous peints et conçus avant la chorégraphie par Olivier Debré et dansés selon la chorégraphie de Carolyn Carlson et la partition originale de René Aubry.
– Premier tableau: Signe du Sourire
Agnès Letestu apparaît toute de jaune vêtue, les cheveux plaqués sur la droite. Elle danse de façon assymétrique, leitmotiv que l’on retrouve tout au long du ballet
– Deuxième tableau: Loire du Matin
Orange, ce tableau évoque le fleuve… La danse se fait ondulations…
– Troisième tableau: Monts de Guilin
– Quatrième tableau: Les moines de la Baltique:
Les voix d’hommes gutturales renforcent l’effet visuel du tableau aux tons chauds et les pas marqués des danseurs
– Cinquième tableau: L’esprit du bleu
Devant un très beau tableau bleu se détache un couple amoureux et sensuel. Le jeu de Stéphane Bullion et Agnès Letestu est tout de sensualité retenue.
– Sixième tableau: Les couleurs de Maduraï
– Septième tableau: Victoire des Signes
Les danseurs, tous vêtus de noir et de blanc (comme les arbres du décor) sauf Agnès Letestu en blanc et Stéphane Bullion en noir, rappellent le Ying et le Yang…
S’il est difficile de résumer chaque tableau, il ressort de ce ballet une grande force, une forte présence scénique de Stéphane Bullion qui m’a rappelé celle de Nicolas Le Riche. La danse est souvent assymétrique, comme ces danseurs dont un des bras est emprisonné dans le costume pendant que l’autre danse, ces danseurs aux costumes inspirés des pharaons et dansant lattéralement ou ces danseuses aux larges chapeaux anciens…
Une oeuvre où danse, musique et peinture dialoguent entre elles, telles des Correspondances chères à Baudelaire…
Merci pour ce billet, continuez d’écrire!