Inspiré d’un conte japonais, le ballet Kaguyahimé (1988) de Jiri Kylian retrace dans un décor très sobre l’arrivée sur la Terre de la princesse de la Lune, Kaguyahimé. Venue porter aux hommes un message de paix et d’amour cette très belle jeune fille attire les convoitises d’hommes qui en viennent aux mains. Enlevée par l’empereur Mikado, elle arrive à s’échapper et retourne sur la Lune.
Je l’avais découvert en juin 2010 lors de son entrée au répertoire de l’Opéra de Paris. J’avais aimé son côté moderne, sa mise en scène sobre mais efficace et les effets de drapé doré accompagnant Mikado. Le message philosophique sous-jacent sur les rapports hommes-femmes et plus généralement sur les relations entre les êtres humains laisse songeur…
J’étais donc à la Première vendredi. Alice Renavand y était une princesse à la fois sensuelle, un peu effrayée par la réaction des hommes mais déterminée au final. Une multitude de facettes très bien interprétée selon moi.
C’est au demeurant une danseuse que j’aime beaucoup en danse moderne. Elle dégage une véritable présence.
Lors des applaudissements, elle semblait attendre quelque chose, une nomination d’étoile?