… Ou la confrontation de la baroqueuse et de la balletomane sur une même pièce…
Mardi soir j’étais donc à Versailles revoir le très bel Opéra royal et écouter du Haendel. Les Talens lyriques étaient dirigés par Christophe Rousset et la chorégraphie signée de Béatrice Massin pour sa compagnie Fêtes galantes.
Une soirée dédiée à la muse de la danse, Terpsichore, et ce même s’il est impossible de remonter un ballet baroque, faute de traces…
Point de costumes d’époque ou de décor somptueux, les huit danseurs évoluent pieds nus, habillés de costumes aux lignes rappelant le XVIII°s et aux couleurs vives (pas fan de la robe jaune fluo d’une des danseuses). Les silhouettes projetées sur le mur rappellent le passé… De blancs, les costumes deviennent de plus en plus colorés.
La danse est légère, belle, mais semble vite répétitive, comme si les danseurs évoluaient dans un carré, leur « espace de danse ». Ils ne se touchent quasiment pas. Dommage car lorsque le duo se met à s’effleurer, quelque chose de très pur s’en dégage…
Une très belle salle de l’Opéra de Versailles!