Avant de vous parler dans mon prochain billet de Napoli, ballet donné jusqu’à mardi soir par le ballet royal du Danemark à Garnier, voici quelques repères.
Napoli sonne davantage italien (nom de la ville de Naples) que danois. Un paradoxe renforcé par l’histoire du Ballet Royal du Danemark dont l’identité a été forgée au XIX°s par deux Français, père et fils, Antoine et August Bournonville.
Datant de 1842 et signé d’August Bournonville, Napoli symbolise le romantisme danois: un premier acte ancré dans le réel, un second s’ouvrant sur un monde imaginaire, un 3° acte ancré à nouveau dans le réel ( ci-dessous un extrait de la tarentelle du 3° acte).
Sa relecture en 2009 par Nikolaj Hübbe, son actuel directeur artistique, et Sorella Englund, l’a transposé dans les années 1950 dans un décor très fellinien. Le second acte, onirique et surnaturel, est complètement revu et une musique est également créée.