Les 5 degrés de la « balletomanie »…

Un billet taquin sur la « balletomane » que je suis….Une vision subjective*… Vos avis sont les bienvenus. Et je précise: aucun degré n’est supérieur à un autre!

Degré Zéro: Le ballet? Une discipline réservée aux petites filles en tutu rose… Franchement quel intérêt de voir des personnes faire « tututut » sur la scène d’un côté puis de l’autre**?

Degré un: Une neutralité bienveillante. Le ballet? Plutôt la danse non? Pourquoi pas? J’associe davantage la danse aux sorties en boite, aux danses des rues. Quant au ballet « classique », j’en ai une vague idée.

Degré 1 bis cela donne: Un art inférieur à l’opéra puisqu’il n’y  pas de parole.

Degré deux: L’apprenti balletomane:  Je dresse les oreilles dès que j’entends parler du Lac des cygnes, de Casse-noisette, de Noureev ou des Ballets russes. Voir un ballet reste exceptionnel et je me rabats sur les valeurs sûres***. Ma vie est ailleurs même si la danse en constitue une légère toile de fond. Il manque un petit quelque chose pour que je bascule vers le degré trois.

Degré trois: Le balletomane entre deux eaux:

Version normale: J’aime la danse et le ballet et vais régulièrement en voir.

Version méthodique: J’ai décidé de me cultiver et lis tout ce qui concerne les ballets que je vais voir.  J’aime connaître les pas, pouvoir en parler et vais donc régulièrement voir des ballets.

Version en recherche d’emplois, moins de 28 ans ou plus de 65 ans et que j’ai le temps:  je fais régulièrement la queue pour avoir des places. Je vois de tout, du ballet très classique comme Paquita au ballet contemporain de Pina Bausch.

Degré quatre: Le « balletomane compulsif »:  Version 3+ l’aspect systématique voire compulsif du « balletomane ». J’en parle autour de moi, voire j’ouvre un blog. Mes compte rendus peuvent parfois sembler surréalistes aux non balletomanes.

Degré cinq: Le « balletomane accompli »: Version 4 + non seulement je vais voir tous les ballets qui passent, qu’ils soient classiques ou contemporains, mais j’y retourne pour voir les différentes distributions. Dans un spectacle, on me reconnaît à mes sourcils en accent circonflexe scrutant la scène, mes commentaires à l’entracte – bien plus sérieux sur le fond que les cuistres et les pédants – et mes tweets enflammés – de façon positive ou négative. La danse fait partie de ma vie. J’applaudis tel danseur et vilipende un autre. Je suis toujours à l’affût des nouvelles et vais aux Premières et aux adieux des étoiles.

Et moi dans tout ça?

Après avoir longtemps été dans le degré 3, j’ai parfois l’impression d’être à la limite entre le degré 4 et le 5.  Je n’ai plus qu’à rédiger des articles « pour les nuls » -ie compréhensibles par les non balletomanes – pour espérer m’en sortir ; )))

Et vous, vous vous reconnaissez dans ces différents états?

*: Ceci peut se décliner pour n’importe quelle autre passion…

**: toute ressemblance avec des propos tenus par quelqu’un de mon entourage relève du pur hasard ; ))

** idem que ** ; ))

7 réflexions sur “Les 5 degrés de la « balletomanie »…

  1. Pour ma part, je suis au degré -2 voire -3 … (niveau sous-sol, évidemment), tellement je n’y entends rien du tout en matière de ballets !
    Merci de supporter notre différence et continue de nous éblouir de toutes ces descriptions qu’elles soient artistiques, touristiques ou … savoureuses ! 😀

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