Le jour de la Première de Phèdre de Lifar à Garnier, voici un extrait de la Mort de Phèdre…
Et un extrait de Suites en blanc, ballet que j’apprécie beaucoup.
Mais qui est donc Serge Lifar?
Né en 1904 ou 1905 à Kiev en Ukraine, il décède en 1986 à Lausanne en Suisse .
Elève de la soeur de Vaslav Nijinski, Bronislava Nijinska, il quitte l’URSS en 1921. Il rentre alors dans les Ballets russes de Diaghilev dont il est brièvement l’amant.
On le retrouve ensuite dans les ballets de Balanchine. Il crée sa première chorégraphie en 1929, une reprise de Renard.
Il côtoie donc les plus grands danseurs du début du XX°s et devient également un « monstre sacré de la danse ».
Après le mort de Diaghilev et la disparition des Ballets russes, il entre à l’Opéra de Paris où il gravit les différents échelons: premier danseur en 1929 puis étoile il devient ensuite maître de ballet de 1930 à 1944 puis de 1947 à 1958. Autant dire qu’ il semble « normal » que cette « maison » le programme de temps en temps…
Lifar est célèbre à partir des années 1930 pour ses chorégraphies, reprises de ballets classiques auxquels il apporte une vision personnelle comme Le Spectre de la rose (1931), L’Après-midi d’un faune (1935) ou création comme Suites en blanc en 1943.
Il est enterré dans le cimetière russe de Sainte Geneviève des Bois, près de Paris, comme Rudolf Noureev ou l’écrivain Ivan Bounine.
Ce lieu est un « morceau » émouvant de Russie en France. Faites un détour par la petite chapelle si vous y allez.
Au cimetière de Ste Geneviève des Bois, il y a effectivement une belle petite église entourée de bouleaux…
Sans chaise pour s’asseoir. Juste des bancs, des cierges… Un petit bout de Russie en France…. en plus bucolique qu’à Cannes, Nice ou Biarritz.