Si la Charente m’était contée…

Si Angoulême évoque mondialement le festival de la Bande dessinée, qui s’inscrit dans une tradition ancienne d’industrie papetière, le département de la Charente regorge d’autres richesses qui se découvrent au détour d’un sentier ou d’une rue. Une destination en dehors des sentiers battus qui permet de belles découvertes, en phase avec un tourisme raisonné et où l’on prend le temps de vivre…

Pour les amateurs de randonnées et de balades que rebutent les grandes montées, la Charente propose plusieurs circuits intitulés « A la découverte des chemins du Grand Angoulême », une présentation qui permet de préparer en amont son voyage. En fonction de vos goûts et de votre endurance, ces chemins vous emmèneront du circuit des remparts et murs peints au départ de la gare d’Angoulême et pendant 3 heures pour une balade en famille, à un circuit un peu plus compliqué de 10,5km vers le village de Touvre et l’église de Sainte-Marie-Madeleine.

Qui dit Angoulême dit aussi Cognac. En effet, la viticulture est une des activités principales de la région dès le XVII°siècle et a permis la constitution de fortunes importantes, visibles aux très nombreux châteaux et manoirs.

J’ai personnellement eu un coup de cœur, bien que buvant peu d’alcool pour le site de la distillerie des Moisans, existant depuis les années 1960. J’aime beaucoup les histoires entrepreneuriales familiales et le fait qu’un ancien banquier ait plongé dans le bain de l’entrepreneuriat pour seconder cette famille me parle particulièrement. La maison de maître, rénovée avec un goût certain, accueille les visiteurs et amoureux du cognac. Au fil des ans, le fondateur Roland Bru, sa fille et son petit-fils ont su moderniser une entreprise et la diversifier, en jouant notamment sur des étiquettes attrayantes et une qualité avérée – j’ai ainsi acheté pour mon Provençal de père – depuis le XVI°s svp ; ) – une bouteille de pastis de cette distillerie et il l’a beaucoup appréciée. Le cognac reste toutefois la spécialité de cette maison, même si j’ai une préférence pour le gin rosé.

Angoulême c’est également la bande dessinée et notamment son musée de la BD, ou cité internationale de la bande dessinée et de l’image, installé somptueusement dans des anciens chais à cognac des années 1850, devenus une usine de feutres pour l’imprimerie. Il possède une collection magnifique, en très grande partie francophone, de planches originales et des décors de cinéma. Action!

Anne-Laure FAUBERT

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