Si la soirée du 30 juin des Etés de la danse m’avait laissé un goût d’imperfection, celle de ce soir était merveilleuse… peut-être grâce aux deux chorégraphies d’Alvin Ailey, Night creatures et Revelations… ou comment mêler racines afro-américaines, danse moderne, jazz et gospels…
Night creatures (1974), sur une musique de Duke Ellington, dégage un parfum sensuel, avec ces corps ondulants au gré de la musique…
Revelations (1960) associe danse moderne, gospels et costumes tantôt contemporains, tantôt blancs ou jaunes rappelant une certaine époque de la Louisiane. L’utilisation de longs rubans verts et bleus donne à l’un des tableaux un côté féérique.
Entre ces deux pièces, In/side (2008) de Robert Battle, déjà vu le 30 juin, dégage un certain érotisme…
Quant à Takademe (1999) et The Hunt (2001), tous 2 de Robert Battle, je les ai trouvés intéressants…
Au final, une soirée dont se dégage une énergie folle et où le public tape des pieds, applaudit à tout rompre, hurle… Un public bien moins policé qu’à Garnier… et qu’on croise ensuite dans la rue en train d’esquisser des pas de danse… C’est ce qui rend les Etés de la danse si sympathique…