Je n’ai pas coutume de parler cinéma sur ce blog.
Mais ce film vu récemment m’a fait penser à ma réaction à l’exposition Des jouets et des hommes.
Je m’explique. Je ne parlerai pas ici des idées politiques de Margaret Thatcher dont le film fait état, chacun ses idées et ses convictions.
Ce film montre l’ascension d’une femme dans un milieu d’hommes et la force qu’il lui a fallue pour se faire entendre… grâce aussi à l’aide d’hommes qui croyaient en elle…
De la façon dont elle répond à la demande en mariage de son futur mari à son accession au poste de Premier ministre en passant par son élection au poste de député en 1959, la réalisatrice Phyllida Lloyd, peut-être parce que femme elle-même, montre de façon discrète la misogynie de ce milieu: les toilettes pour femmes qui sont en fait une pièce à faire le repassage, les escarpins de la Dame de fer au milieu d’une marée de chaussures masculines, les remarques mal placées des députés adverses…
Des situations qui restent malheureusement d’actualité à l’heure où l’on est obligé, notamment en France, d’imposer des quotas aux conseils d’administration, où les femmes sacrifient davantage leur carrière à leur vie familiale que les hommes et où le sexisme ordinaire persiste toujours…