L’Opéra de Paris à l’aune de la RGPP…

Je ne résiste pas à l’envie de vous faire part des quelques lignes écrites sur l’Opéra de Paris dans le 6° rapport de la révision générale des politiques publiques paru le 14 décembre de cette année:

« Pour l’Opéra national de Paris : la mise en œuvre d’optimisations tarifaires ; la
rationalisation et la professionnalisation de la fonction « achats» avec la création
d’un service unique d’achats ; la maîtrise de la masse salariale ; l’exploitation de la
marque Opéra de Paris et du ballet ainsi que le développement des produits dérivés
pour le ballet. »

A méditer et à s’en souvenir lors de la présentation de la prochaine saison. Une révision de la « géographie de la salle » est-elle prévue? Les prix de certaines catégories seront-ils revus à la hausse ou à la baisse?

Quant au développement de la marque Opéra de Paris, je dis oui!!

3 réflexions sur “L’Opéra de Paris à l’aune de la RGPP…

  1. Où tu vas chercher tout cela, on se demande…
    Un constat: une même rationalisation des processus fonctionnels et un même discours marketing quel que soit le produit vendu, que cela soit du ballet ou de l’opéra ou des produits de grande consommation alimentaires ou non alimentaires. La pensée unique économique est en marche depuis bien longtemps et s’étend, insidieusement et naturellement, à tous les secteurs, y compris l’artistique.
    La preuve par l’exemple: “Pour les yaourts Danone : la mise en œuvre d’optimisations tarifaires ; la
    rationalisation et la professionnalisation de la fonction « achats» avec la création
    d’un service unique d’achats ; la maîtrise de la masse salariale ; l’exploitation de la
    marque Danone et des yaourts ainsi que le développement des produits dérivés
    pour les yaourts.”
    Ca en jette, non?
    Même cause, même effets: les cabinets de conseil et leurs hordes de consultants formatés, qui sont payés très chers,même, le grand public ne le sait pas alors qu’on parle de réduire les dépenses, pour être en mission d’abord dans les grandes entreprises, et depuis quelque temps dans les PME et dans les Ministères, pour fournir des conseils maintes fois vus, copiés, rabâchés.
    Alors qu’un journaliste ou un écrivain est quand même accusé de plagiat quand il copie, on leur ouvre grand la porte…Cherchez l’erreur…ou le lobby…

  2. Mon devoir de réserve m’empêche de répondre de façon explicite…
    Sinon, j’adore ton parallèle avec Danone, même si je le trouve parfois un peu tiré par les cheveux ; ) notamment sur les produits dérivés pour les yaourts.

  3. Les produits dérivés sur les yaourts, c’est par exemple Actimel ou les nombreux yaourts à boire qui n’existaient pas il y a plusieurs années.
    De toute façon, c’est un exemple. Tu peux remplacer cela par une marque de chaussettes, de vêtements, de voitures. Ca marche!
    Et je n’excuse pas les écrivains et journalistes plagiaires, au contraire, je dénonce les consultants sans imagination, créativité, et porteurs de la pensée unique économique qui devraient être sanctionnés au lieu d’être bien payés. Les consultants d’aujourd’hui me font penser aux médecins de Molière…soit disant indispensables car oeils extérieurs? Je ne mets toutefois pas toute la profession de conseil dans le même sac, il peut y avoir des arbres qui cachent la forêt, notamment chez les consultants indépendants expérimentés, souvent des anciens opérationnels qui ne retrouvent plus de boulot dans leur branche, voire, qui sait, quelques juniors ou seniors qui sortent du lot…
    Entreprises, Ministères, faites des économies en ces temps de crise et stoppez vos contrats avec les consultants…et réfléchissez par vous-mêmes en prenant le temps d’un peu de recul! Et/ou embauchez une (ou quelques) personne(s) au regard neuf qui pourra ensuite occuper un autre poste et qui vous coûtera moins cher qu’un consultant après l’avoir testée sur un cas d’entreprise pour voir si les solutions qu’elle propose ne sont pas formatées.

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