De Watteau à Fragonard: les fêtes galantes

Direction le Musée Jacquemart-André où  se tient une grande rétrospective sur la peinture française au XVIII°s.

Vidéo | Exposition Watteau Fragonard au Musée Jacquemart-André.

Genre apparu en 1717 lors de la réception d’Antoine Watteau à l’Académie royale de Peinture et de sculpture, « les fêtes galantes » rencontrent très vite un grand succès auprès des collectionneurs. Inspiré des paysages de l’Ecole du Nord, ce genre est novateur pour le sujet traité: des couples amoureux se promènent dans des endroits champêtres et idylliques. A une époque où la peinture historique est considérée comme la peinture la plus noble, un tel sujet mineur est une révolution.

L’exposition montre comment Watteau, bien que n’ayant pas d’atelier, influence durablement ses contemporains: Boucher, Le Prince, Fragonard… Le XVIII°s français semble se réfugier dans un paradis perdu, loin de la peste, des guerres et des famines qui secouent sporadiquement le siècle. On y retrouve également l’attrait pour l’Orient, qu’il soit turc, asiatique ou… russe comme dans La précaution inutile de Jean-Baptiste Le Prince (1774) où le costume de la jeune femme est d’inspiration russe.

Une exposition intéressante même si la présence de groupes dans les petites salles empêche parfois la concentration…

Une visite à coupler avec un brunch ou un goûter au Café du Musée pour l’ambiance délicieusement surannée… ; )

4 réflexions sur “De Watteau à Fragonard: les fêtes galantes

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