Mieux vaut tard que jamais, retour sur le spectacle de l’école de danse de l’Opéra de Paris vu lundi 9 avril!
Composé de trois pièces: Variations de Violette Verdy (1979) sur une musique de Johannes Brahms, Le bal des cadets de David Lichine (1940) sur une musique de Johann Strauss fils et d’une Symphonie en 3 mouvements de Nils Christie (1983) sur une musique d’Igor Stravinsky, il permet aux élèves de montrer leurs talents.
Variations ressemble davantage à un exercice d’école où évoluent 4 danseuses et 4 danseurs. Si ces derniers ne m’ont pas trop convaincue (notamment un qui manifestement était un peu moins bon techniquement que les autres), les danseuses, elles, m’ont beaucoup plu et notamment Anaïs Kovacsik tout en grâce et élégance. Il se dégage de ces variations un certain trouble adolescent…
Je me suis fait la même réflexion qu’en septembre, lors du défilé de l’école de danse: celle-ci est bien plus métissée que le haut du corps de ballet (i.e les premiers danseurs et les étoiles…).
Le bal des cadets constitue le morceau de bravoure et permet aux élèves d’exprimer tous leurs talents d’acteurs et de danseurs, tant par l’aspect humoristique de certains personnages comme la fille aux nattes (Clémence Ross) que l’aspect burlesque de certains passages comme lorsque le Général (Jérémie Neveu) courtise la Gouvernante (Eugénie Drion). Anaïs Kovacsik fait à nouveau une apparition remarquée lors de la compétition de fouettés ( c’est fou que de élèves aient déjà cette capacité à tourner sur elles-mêmes, digne du corps de ballet!!).
Enfin, la Symphonie en trois mouvements permet de clôturer le spectacle avec une chorégraphie parfois violente, moderne, dense, et qui permet aux élèves d’exprimer une danse moins convenue que Le Bal des cadets...