Cela faisait longtemps que j’avais envie d’écrire sur cette expo.
Je ne connaissais cette designer que grâce à des magazines et à sa collection pour l’orfèvre Christofle. Je n’arrivais donc pas à vraiment me faire une idée. Et puis j’avoue, j’aime bien les expos de l’hôtel de ville. J’y ai découvert Willy Ronis en 2005, revu Doisneau, des films sur Paris…
En y arrivant, une surprise m’y attendait: pas de queue! Je me souviens encore des hivers dans le froid pour certaines expositions. Et là, pas moyen de couper la file grâce à une carte!
J’ai trouvé cette exposition très intéressante car elle met en valeur sa carrière, qu’il s’agisse de photos de son loft, de chaises, lampes, de la fameuse baignoire pour la salle de bain à damier noir et blanc de l’hôtel Morgans en 1984, des sièges du Concorde, de sa collaboration avec Christofle.
La présence du piano à demi-queue Voie lactée réalisé pour Pleyel en 2008 m’a émue, clin d’oeil à sa formation initiale de pianiste.
Mais il manquait quelque chose: davantage d’explications peut-être? Mais de quoi au juste?
Car cette exposition pose à nouveau la question de la création, évoquée dans un de mes premiers billets au sujet de Turner.
Qu’entend-on par créer? Car Andrée Putman, comme elle le dit elle-même, n’a rien créé au début. Elle n’a fait que remettre au goût du jour certains mobiliers du début du XX°s. Ensuite, elle a refait les décors de ministères, d’hôtels… C’est peut-être cela qui manquait: ses inspirations, sa façon de procéder…