Cette question, qui me taraude depuis l’adolescence, a ressurgi avec force mardi soir, lors de mon cours du soir d’histoire de l’art à l’Ecole du Louvre sur les livres funéraires égyptiens…
Lorsque l’on voit la cohérence de la création théologique de ce peuple – comme d’autres d’ailleurs :
– l’univers perçu à son commencement comme un grand océan primordial, le Noun,
– la naissance du soleil, Atoum, à partir de ce grand océan,
– le rôle de la voûte céleste dans l’apparition et la disparition du soleil…
On en vient à s’interroger sur toutes les religions. Des systèmes uniquement construits pour se rassurer face à la mort ?
Certes, les progrès scientifiques et les découvertes ont conduit à remettre en cause l’idée que la terre était plate et bordée d’eau dans laquelle les hommes pouvaient tomber.
Certes la psychanalyse et sa perception des religions sont passées par là.
J’en reviens cependant toujours à ce « cher » Malraux : « Le chrétien a vécu dans la chrétienté comme un poisson dans son aquarium. Ce qui se passait hors d’elle n’existait pas pour lui ».
Comme dans les autres religions…
Comme dans la vie en général…
un post philosophique et métaphysique, qui soulève plein de questions…qui n’appellent pas forcément à réponse!