Les Stein n’ont rien à voir avec les Rockefeller, les Phillips, les Frick…richissimes collectionneurs américains.
Il n’empêche. A leur échelle, certes plus modeste, ils ont su apprécier les avant-gardes européennes comme Matisse, Picasso ou Cézanne.
Il en faut du courage pour avoir retracé le parcours des oeuvres ayant appartenu à ces frères et soeur d’origine juive américaine arrivés à Paris en 1903: contrairement à d’autres collectionneurs, les Stein vendaient régulièrement leurs acquisitions.
Leur collection a également connu les vicissitudes de la guerre de 1914 et n’a pas échappé aux « histoires de famille ».
Ainsi, en 1914 lorsque Alice Toklas s’installe avec sa compagne Gertrude Stein, Leo et celle-ci partagent leur collection.
La même année, 19 Matisse de Michael Stein et de son épouse Sarah, prêtés pour une exposition à Berlin, y restent à cause de la guerre.
A défaut d’avoir vraiment aimé l’exposition – j’ai préféré l’étage supérieur où j’ai retrouvé de vieux amis comme le jeune homme et le cheval de Picasso – je l’ai trouvée intéressante, didactique et bien « fournie ».
Surprise, mercredi dernier, premier jour, il n’y avait pas foule…
et à l’étage du bas, quelques Picabia et Juan Gris trop rares!
A noter, la venue depuis les 4 coins du monde de ces tableaux, bravo à l’exceptionnel travail des commissaires de l’exposition. Le Grand Palais est habitué à ce genre de prouesse, mais là c’est particulièrement vrai.
Tout à fait d’accord avec toi sur la prouesse technique de cette expo. Pas fan de Picabia…
Un travail d orfevre cette collection!