Première de Teshigawara/Brown/Kylián: une soirée passable sauvée par Doux mensonges…

J’ai horreur de critiquer vertement un ballet ou un opéra car je trouve cela trop facile comme posture. On vient, on regarde et on critique, oubliant le travail demandé aux artistes. Tout comme l’an dernier avec Sous apparence, création de Marie-Agnès Gillot (cf mon billet) cette soirée devrait entrer au Panthéon des plus mauvaises soirées de danse… en enlevant le dernier ballet Doux mensonges de Kylian… Et dire que je me suis farcie le livret pour essayer de comprendre Teshigawara et Brown que j’aime beaucoup au demeurant, cf mon billet sur son ballet lunaire O Zlozony / O composite. Darkness is hiding black … Continuer de lire Première de Teshigawara/Brown/Kylián: une soirée passable sauvée par Doux mensonges…

Signes de Carolyn Carlson: entre graphisme de la danse, musique et peinture…

Créée en 1997 pour l’Opéra de Bastille et notamment les étoiles Marie-Claude Pietragalla et Kader Belarbi, Signes est à l’origine l’idée d’un peintre, Olivier Debré, qui cherchait à représenter par la danse le sourire de la Joconde… Le sourire ou le premier des signes… Celui d’un enfant, d’une amitié qui se dessine… Ce ballet se décompose en 7 tableaux, tous peints et conçus avant la chorégraphie par Olivier Debré et dansés selon la chorégraphie de Carolyn Carlson et la partition originale de René Aubry. – Premier tableau: Signe du Sourire Agnès Letestu apparaît toute de jaune vêtue, les cheveux plaqués sur la droite. … Continuer de lire Signes de Carolyn Carlson: entre graphisme de la danse, musique et peinture…

Première de la 3° symphonie de G. Mahler de J. Neumeier : quand l’alliance de la musique et de la danse frôle la perfection…

Karl Paquette (l’Homme), Isabelle Ciaravola (l’Ange), Eleonora Abbagnato (la Femme), Mathias Heymann (la Guerre) et Stéphane Bullion (l’Âme) Une certaine grâce et une grande poésie se dégageaient hier de l’œuvre de John Neumeier. Un chorégraphe avec lequel j’entretiens une relation ambivalente : j’adore sa Dame aux Camélias, déteste son Parsifal (cf. mon billet) et apprécie sa Mort à Venise à quelques détails près… Composé de 6 tableaux –  Hier, Eté, Automne, Nuit, Ange et Ce que me conte l’amour – ce ballet alterne scènes de groupe et pas de deux, l’Homme (Karl Paquette) y étant toujours présent, véritable trait d’union du ballet, être en quête d’amour et de sens… Dans Hier, ode à … Continuer de lire Première de la 3° symphonie de G. Mahler de J. Neumeier : quand l’alliance de la musique et de la danse frôle la perfection…

Orphée et Eurydice de Pina Bausch: un opéra ballet mortifère…

Orphée et Eurydice est semblable aux histoires d’amour tragiques qui égrènent la littérature… A une différence près: Orphée réalise – en partie – un souhait éprouvé par tout être humain : faire revivre une personne aimée et décédée. Cet aspect mortifère était extrêmement bien … Continuer de lire Orphée et Eurydice de Pina Bausch: un opéra ballet mortifère…